Première baignade.

14h et des poussières...

Accoudé à sa fenètre, un jeune homme contemplait le parc de son école. Les cheveux ébourrifé et le visage encore endormi, il venait de se lever. Le garçon se passa la main dans les cheveux, et se retourna vers sa chambre.
Léger soupire. Elle était très désordonnée, des fringues de partout. Heureusement, pour l'instant, il était sans colocataire. Un second jeune homme dormait sur un lit.
Kazan fronça les sourcils, et se mit à ramasser les affaires de l'autre, qui, bien entendu, n'était venu que pour une nuit.
Le garçon alla le réveiller, lui fourrant ses vêtements sous le bras, et dejà, le poussa vers la porte, sans prononcer un mot.
Enfin, il la claqua, se retrouvant vraiment seul.
Il rangea un peu son lit, sa chambre, puis enfila un jean et une chemise légère.
Son inspection à la fenètre l'avait ravi. Le soleil brillait fort, et il était bien partant pour aller se baigner. Peut-être, car Kazan était frileux.
Prenant la clé de sa chambre, il sortit, la referma, et se dirigea vers les escaliers.
Kazan ne prena même pas la peine d'aller manger. Il n'était pas anorexique, loin de là, seulement, il mangeait rarement. Comme il parlait d'ailleurs.
Etouffant un baillement, il sortit enfin, passant la lourde porte en chène de l'école.
Le soleil le réchauffa instantanément. Il ferma les yeux un moment, savourant la chaleur, puis, joyeux, se dirigea vers le lac.

Kazan arriva aux abords du lac 15 minutes après, alors que n'importe qui y arrivait en 5 minutes. Mais bon, il venait de se réveiller, la tête un peu à l'ouest, et il n'avait pratiquement aucun sens de l'orientation quand il était en humain.
Le lac était très beau. L'eau était claire et calme. De nombreux groupes étaient installés autour de l'étendue d'eau. Certaines personnes de baignaient.
Le jeune homme posa ses affaires dans un coin, au soleil, se déshabilla, gardant sur lui un maillot de bain noir acheté la veille.
Un léger sourire passa sur son visage, et il marcha vers le lac.
Les pieds dans l'eau, il frissona malgré son envie de se baigner.
L'eau était encore drôlement froide malgré la chaleur du soleil. Kazan serra les poings, et avança de plus en plus dans l'eau. Enfin, il arriva à une profondeur où il plongea.
L'eau le gela, et il se mit à nager avidemment pour ne pas congeler. Enfait, l'eau n'était pas vraiment aussi froide qu'il ne le pensait, mais c'est que Kazan était un vrai frileux.

Plus loin, il aperçut un dauphin d'eau douce sauter hors de l'eau. Kazan souria à nouveau.
Le garçon plongea sous l'eau. Etrangement, il y resta pendant plus de 3 minutes, alors qu'un simple humain n'en aurait été pas capable. Ca, il l'expliquait par sa transformation.
Enfin, après 10 minutes de bonne nage, Kazan sortit de l'eau, un peu abruti par le froid. Il rejoignit ses affaires, et s'allongea dans l'herbe, au soleil.
Sous les rayons qui le réchauffait, il ne sentit pas le guépard royal prendre possession de son corps, remonter à la surface, et apparaître à la place du garçon.
Le fauve se lissa le poil encore mouillé, émit un léger ronronnement, et, allongé sur le flanc, la gueule entrouverte, il s'endormit.

[ Up ? :nif: ]

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Tandis que le soleil brillait toujours autant, le félin se prélassait comme un lézard.
Il se tournait un coup à droite, un coup à gauche, émettant par moment des ronronnements de satisfaction. Quoi de mieux pour un fauve africain que de lézarder sous les rayons chauds du soleil.
Les yeux clos, le guépard rex sommeillait. Seul le bout de sa queue, noir, se balançait en rythme, trahissant, malgré son someil, l'activité de son esprit.
Fidèle a ses instincts, bien que Kazan l'avait beaucoup humanisé, il restait un animal sauvage.
Le garçon, d'ailleurs, savait que le fauve avait pris sa place, mais il restait sur ses gardes, prêt à reprendre le dessus. Après tout, le guépard rayé avait tout autant le droit de respirer un peu.
Ce dernier capta les pas d'une course. Ses oreilles se dressèrent, il entrouvrit les yeux, les clignant, puis fixant les alentours de ses superbes iris orange.
Il repéra une jeune guépard femelle courant à travers les fourrées,avant de s'arreter près du lac, et de reprendre sa forme humaine.
Le félin entrouvit la bouche, cherchant l'odeur de l'humaine, pour voir si il l'a connaissait. Kazan en était tout aussi curieux que son géupard rex chéri de savoir qui était cette demoiselle. L'odeur lui était inconnue.

Lentement, le souple félin se leva, s'étira de tout son long, émit un léger grognement et entamaune marche silencieuse et agile vers la jeune fille.
Kazan, qui était plutôt réservé, distant et solitaire, ne serait pas aller la voir. Le rex était comme lui, mais un brin plus sociable. Rapellons le : le guépard vit souvent à l'état naturel en couple ou en petit groupe, mais le plus souvent solitaire.
Sa queue balayait le sol chaud sous ses coussinets noirs et tendus. Les oreilles en avant, il s'approchait de la jeune fille. Le fumée de sa cigarette lui hérissa le poil et le fit éternuer. Il remua le museau, sans pour autant s'arêter.
Arrivé près d'elle, il feula doucement, gratta le sol de ses griffes non rétractiles.
Le guépad la fixa de ses yeux oranges, plissant le museau a la fumée de cigarette.
Kazan ne réaparaîtra pas. Aussi, il était impossible pour le superbe fauve de communiquer avec la jeune fille.

**Invité** Invité

Le rex reagardait en silence la jeune fille, ses moindres faits et gestes, prêt à décamper en cas de mouvements menaçants. Ce qu'il n'était pas le cas.
La brunette se contenta de jeter un oeil au félin, et de profiter du soleil autant que lui quelques minutes plus tôt. L'odeur âcre de la cigarette le fit reculer, retrousser les babines.
Le souple fauve s'assit plus loin, la tête au soleil, les yeux un peu fermés, attendant à voir apparaître le guépard de la jeune fille. Car il n'irai pas voir l'humaine. Il s'en fichait bien. Il n'aimait pas les humains, à par son humain, et ils le l'interessaient pas. Le guépard rayé voulait surtout voir un animal comme lui, un autre guépard, pour sentir le contact entre eux.
Celà faisait bien longtemps que Kazan ne s'était pas laisser aller en guépard. Là, c'était agréable. Il ressentait tout comme son âme animale, les mêmes odeurs sauvages, le rejet que le fauve avait envers les humaines.
Pour Kazan, emprisonné dans son corps de félin, c'était fascinant de tout voir à ce point de vue.
Le fauve gratta le sol de ses griffes, laissant des marques en sillons dans la terre chaude, puis se lustra le pelage.

Enfin, grâce à son odorat très dévellopé, il sentit le fumée, la douce odeur d'un semblable. Gracieusement, il se retourna, et plongeases yeux oranges dans le regard du second guépard.
Bien que celà était naturellement impossible, il y avait comme un sourire sur la gueule du félin.
La guéparde en face de lui était tout aussi souple, légèrement plus petit que lui, mais tout aussi taillée en finesse. Seuls leurs dos différenciaient. Celui de Kazan-guépard était parcouru de rayures noires.
Le rex se releva, et parcourut le peu d'espace les séparant en silence, de ses pattes feutrées. La gueule entrouverte, la tête haute, il l'inclina légèrement, mouvement acompagné d'un grognement. Le rex la saluait. Il la sentait un peu tendue. Bien que d'une posture fière, il ne montra aucuns signes d'attaques envers elle. Au contraire, les oreilles bien droites, il était curieux de connaître un peu son histoire.
Le félin sentait que son humain était moins curieux, moins enclin à la conversation.
En effet, en lui-même, Kazan s'était replié, cmme endormi. Kazan n'était jamais sociable, même quand ce n'était pas lui qui était sur le moment présent. Seul, a présent, dominait le félin, prisonnier de ses instincts sauvages et de chasseus.

Le rex s'assit devant la femelle. La gueule entreouverte, il capta son odeur, qu'il grava dans sa mémoire.
Sagement, il attendait une réaction de sa part, un grondement sourd mai plutôt amical s'échappait de sa gorge.
Il se remit à gratter le sol, creusant dans la terre.

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Première baignade.

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